Épinal, ses couleurs pastel et sa magie… Épinal et ses Imaginales… Quatre jours dans une bulle hors du temps.
Être loin de son boulot, loin de sa ville, loin de ses habitudes et de son quotidien. Loin du bruit, de la pollution, des gens hargneux.
S’enfuir, avaler des kilomètres d’autoroute à toute vitesse et découvrir une nouvelle ville, de nouveaux lieux, savourer le changement et le dépaysement.
Rencontrer de nouvelles personnes – adorables et pleines d’humour – et revoir des amis chers.
Changer d’air, changer de décor et se glisser, le temps d’un long Week End, dans la peau d’une autre. Une autre un peu plus heureuse, un peu plus insouciante.
Rire, sentir son cœur se gonfler de bonheur, sa tête se vider. Évacuer la tension, la frustration, les doutes et les angoisses. Souffler, décompresser, loin de tout. On s’enferme dans notre mal-être et lorsque l’on s’en échappe on redécouvre la joie de vivre, la légèreté.
D’Épinal et des Imaginales je retiendrai les apéros en terrasse sous un joli coucher de soleil sur la place des Vosges et les repas copieux entre amis après une journée exténuante. Les draps doux et blancs de l’Ibis Hôtel dans lesquels on se glisse avec volupté le soir. Je retiendrai les rires et les sourires radieux des copines. Leur douce et pétillante folie. Les livres à perte de vue et leurs merveilleux auteurs – leur gentillesse, leur bagou et leur extravagance. La spontanéité et la passion des échanges. L’effervescence du salon et son ambiance conviviale. Je retiendrai le soleil, qui nous a offert quelques rayons estivaux, et les averses de pluie rafraîchissantes. Je retiendrai tant de choses qu’il me serait impossible de toutes les nommer.
Je suis sortie d’Épinal et des Imaginales comme on quitte un doux rêve : triste et nostalgique. Fatiguée. Mais rassérénée. Et éblouie.
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