Nadia Hashimi, après trois parutions à destination des adultes – La perle et la coquille, Si la lune éclaire nos pas et Pourvu que la nuit s’achève -, décide, avec Ma vie de Bacha Posh, de toucher un tout autre public : les enfants. Comme ses autres romans, le récit de Ma vie de Bacha Posh s’ancre en Afghanistan et explore la condition des femmes dans ce pays. Avec délicatesse et élégance, Nadia Hashimi sensibilise les enfants aux moeurs et aux coutumes Afghanes.
Le père d’Obayda, si doux et si attentionné avant le terrible attentat qui lui a coûté une jambe et son métier de policier, s’est désormais refermé sur lui-même. Sombre, taciturne, il ne sort plus de sa chambre et n’adresse presque plus la parole à ses filles. Qu’est-ce qui pourrait redonner le sourire à cet homme brisé par la vie ? L’arrivée d’un garçon dans la famille, peut-être ? Puisque dans la culture Afghane les garçons portent bonheur, la famille d’Obayda décide de faire passer la petite fille pour un garçon… d’abord réticente, Obayda prend rapidement conscience de toutes les possibilités étourdissantes qui s’offrent à elles. De toutes ces choses qu’elle n’avait pas le droit de faire en tant que fille et qui lui sont désormais accessibles… À l’école, Obayda – Obayd fait la connaissance de Rahima – Rahim, une autre Bacha Posh. A son contact, la petite fille va faire l’expérience éblouissante de la liberté…
Sans émettre de jugement, Nadia Hashimi livre un récit tendre et pudique. Ma vie de Bacha Posh ne tend pas à dénoncer, à condamner, mais bien à raconter. Raconter l’amitié, raconter le désir de liberté et d’indépendance dans un pays qui cache et opprime ses femmes. Le désir de s’affirmer, de faire ses choix et de vivre selon son libre-arbitre. Nadia Hashimi dresse des portraits de filles émouvantes, qui, malgré leur jeune âge, font preuve de courage et d’une audace inspirante !
Une magnifique leçon de vie et d’humanité à faire lire à vos enfants.
Une magnifique leçon de vie pour les enfants, je prends !
Je ne sais pas où tu as trouvé l’illustration mais qu’est-ce qu’elle est belle ! Et reflète à merveille l’univers de l’autrice. D’ailleurs ce fût un immense coup de cœur « La perle et la coquille ».. Alors quand j’ai vu le titre de ton article je me suis jetée dessus ! Dis-moi Rahima serait-elle la Rahima de « La perle et la coquille »???? Car si c’est le cas cela me donnera une excuse supplémentaire pour aller m’offrir ce roman :)
Je viens de voir que l’illustration est en fait la couverture du roman ahah :)
Eh bien figure-toi que je ne sais pas ! Je me suis posée la question mais n’ayant pas lu La perle et la coquille, je n’ai pas de réponse ;) Mais de toute manière, tu peux foncer, c’est une merveille <3
J’ai La perle et la coquille dans ma PAL. J’avoue que je suis très intéresse au condition de vie de la femme dans les pays du moyen-orient. Je pense que ce type de lectures peut-être très enrichissante. A bientôt Johanne.
Ps: J’espère que tout se passe bien en Corèze. Je suis avec plaisir votre parcours au vert avec le blog de David.
J’ai tellement envie de le lire maintenant, La perle et la coquille !
Mais oui, j’ai vu que tu laissais des messages sur son blog, c’est super que ça te plaise ! <3