Zootopie est le dernier long métrage d’animation des studios Disney. Le personnage principal est une jeune lapine adorable qui est décidée, depuis son plus jeune âge, à être policière dans l’incroyable ville de Zootopie.
Cette mégapole rassemble plusieurs quartiers dans lesquels les animaux vivent dans les mêmes conditions climatiques que leur pays d’origine, on trouve donc un quartier glacial « tundratown », un « sahara square » et un centre-ville ultra-design avec des buildings à faire pâlir NYC, Dubaï et Singapour…
Dès son plus jeune âge, Judy Hopps est une lapine qui refuse de suivre les traces de sa famille (très) nombreuse… Pas question pour elle de devenir cultivatrice de carottes… Elle rêve d’entrer dans l’équipe de police de la ville et fera tout pour y arriver. Elle sera d’ailleurs la seule « proie » au milieu des autres policiers, tous prédateurs ou gros mammifères peu sympathiques. Zootopie est en effet une ville dans laquelle chacun à sa place aux côtés des autres animaux. Cependant, il est difficile (forcément) de s’imposer quand on est petite, mignonne, proie – et femelle aussi et surtout ! Tenace, l’adorable boule de poils aux yeux améthystes relève le défi de retrouver 14 disparus et n’hésite pas un instant à faire équipe avec Nick Wilde, un renard « malin-crétin »… D’ailleurs on retrouve dans le film des références à d’autres films comme Le Parrain, La reine des neiges et Les lapins crétins.
Comme tout bon classique Disney, les dessins sont très bien faits, les détails – poils, écailles, plumes… – sont méticuleusement bien réalisés, les thèmes sur le « bien-vivre ensemble » et la « persévérance » sont d’actualité, l’amitié est ce qu’il y a de plus efficace dans la vie car l’union fait la force, le méchant – qui perd à la fin, bien sûr – n’est (forcément) pas celui qu’on imagine, les proies sont stéréotypées « toutes-mimi » et les prédateurs sont « body buildés ». Par chance, la musique (interprétée par Shakira) est nettement moins entêtante que la crispante « libéréeeeee, délivréeeeee »… sans oublier « The Happy End »…
Les enfants adorent… Les parents peuvent être partagés : certaines subtilités de vocabulaire sont bien trouvées (quand le parrain de la mafia veut « refroidir » quelqu’un, il ne le tue pas de sang froid mais utilise le principe d’eau froide très froide…), mais les adultes peuvent être assez déçus de la dose d’humour franc dans le film. En effet, au regard de la bande annonce, avec les paresseux, on s’attend à rire tout le long du dessin animé… Et bien non… C’est dommage… Il est à espérer que le prochain dessin animé, qui sortira cet été, Comme des bêtes des studios Universal, soit aussi amusant que sa bande annonce…
Pour le coup… Je suis très peu tentée par ce dernier Disney…
J’ai vu ce film en compagnie de ma nièce et à mon grand étonnement, j’ai été agréablement surprise. J’ai adoré les personnages, ils sont à la fois attachants et marrants.