Les promeneurs sous la lune avait tout pour plaire : un scénario drôle et original signé Zidrou, des illustrations magnifiques réalisées par Mai Egurza et un sujet poétique, captivant : les mystères du sommeil, l’étrangeté du somnambulisme ! Ce très bel album est une véritable prouesse graphique, mais le scénario nous abandonne sur un petit goût d’inachevé…
Napoléon se réveille plusieurs fois par semaine dans le lit de Linh. Ce qui pourrait sembler naturel et romantique est en réalité très surprenant parce que ces deux là ne se connaissent pas. La nuit, il traverse la ville sur les toits, parvient à s’introduire chez elle – malgré les verrous – et à se couler dans son lit. Imaginez leur surprise à leur réveil ! Elle s’indigne, il s’étonne ! Elle le traite de pervers, il clame son innocence ! Linh accepte de retirer sa plainte contre ces intrusions qu’à la seule condition qu’il consulte et se fasse soigner… Le spécialiste du sommeil en charge de son cas découvre alors l’existence d’une étrange épidémie…
Quel dommage que Les promeneurs sous la lune n’aille pas au bout de son idée ! On est face à une intrigue pleine de promesses, une intrigue qui éveille notre curiosité, nous interpelle. Mais elle aurait mérité d’être davantage exploitée, approfondie. Cet album a emprunté une voie poétique, onirique, et a laissé derrière lui l’intérêt scientifique de son sujet. Le sommeil est un thème passionnant et complexe, une source d’inspiration intarissable, mais Les promeneurs sous la lune est resté en surface. Le somnambulisme semble n’être qu’un prétexte à une histoire contemplative. Alors c’est beau, oui. C’est tendre, romantique et lumineux. C’est magnifique à couper le souffle. Les illustrations douces et sensibles de Mai Egurza ne peuvent laisser indifférent et pallient les manquements du scénario. Ses couleurs pastelles et ses dessins tout en courbes sont un baume dont on aurait tort de se priver.
Les promeneurs sous la lune aurait pu être une œuvre magistrale. Au lieu de ça, on se contentera d’une comédie romantique légère et agréable.
Arf dommage pour l’histoire, les illustrations ont l’air superbes :) !
Elles sont magnifiques en effet, et elles m’ont envoûtée ! Je vais suivre les futurs de travaux de cette illustratrice !
Léger et agréable, c’est exactement ce que j’ai ressenti. Et c’est ce qui m’a tant plu !
Je suis bien contente qu’il t’ait plu à toi !
Je pense que j’avais trop attendu de cette lecture, à cause des dessins, du sujet qui me passionne… Je n’ai pas réussi à profiter de l’histoire que j’avais entre les mains, je voulais plus et mieux :(
Oh c’est dommage! Mais en regardant les images, ça fait rêver! :)
C’est vrai que les illustrations sont splendides – heureusement ! ;)
Oh dommage que ça n’aille pas jusqu’au bout de l’idée parce que je trouvais le thème plutôt original et les dessins me faisaient bien envie! Mais bon, je ne lis pas beaucoup de BD, donc pas sûre que je lirais celle-ci…
C’est ce qui m’a attirée aussi, l’idée et les dessins. Mais à la fin, j’ai été un peu frustrée, j’aurais bien voulu une suite à la limite ;)
Je crois que les auteurs n’avaient que cette ambition : faire du léger et du tendre, comme une petite bulle, une jolie parenthèse. Et j’ai adoré ça !
Je le relirais peut-être dans un moment propice à ce genre de lecture, il faut que je le redécouvre et le savoure pour ce qu’il est.