« L’enfant de Schindler » est le témoignage bouleversant de Leon Leyson, le plus jeune enfant Juif sauvé des griffes nazies par la tristement célèbre « Liste » d’Oskar Schindler. Avec une sobriété et une authenticité désarmantes, l’auteur nous livre son récit terrible, son histoire intensément douloureuse.
Leon n’est encore qu’un petit garçon d’une dizaine d’année lorsqu’il est victime de la montée de l’antisémitisme dans son pays. Rapidement, le fléau prend une ampleur incontrôlable, passant vite de la suppression de quelques droits à l’emprisonnement dans des Ghettos. L’issue, fatale, nous la connaissons tous… Leon est bien trop jeune et innocent pour affronter les horreurs qui l’attendent : la terreur croissante, la famine, le froid, les coups, les humiliations, les maladies, la mort et la lutte quotidienne pour la survie. Et pourtant, il n’existe que peu d’alternatives : se battre. Résister, un jour, puis un autre, et encore un autre. Ou se laisser mourir.
Mais au cœur de l’enfer Leon et sa famille vont trouver une aide salvatrice en la personne d’Oskar Schindler, que l’on ne présente plus… Oskar Schindler, ce nazi qui a mis sa vie en péril pour sauver ses quelques milliers d’employés Juifs…
L’intégralité des atrocités subies est évoquée dans ce récit spontané et détaillé : l’auteur n’oublie rien, ne tait rien, mais confie l’horreur avec pudeur. Il évite de s’attarder sur les détails les plus sordides et conserve ainsi une part de son intégrité. Leon Leyson nous livre un roman poignant à couper le souffle mais ne sombre jamais dans l’auto-apitoiement. Le ton de ce roman ne se veut pas mélodramatique. Leon Leyson témoigne avec sincérité. Il rend un hommage vibrant à Oskar Schindler, ce héros de la seconde guerre mondiale qui « en sauvant une seule vie a sauvé le monde entier ».
La plume de l’auteur est certes plutôt scolaire, dépouillée et sans aspérités, mais il est des livres que l’on ne juge pas au style. Leon Leyson n’est pas un écrivain. C’est un homme qui a souffert et qui ressent l’envie ou le besoin de coucher son histoire sur papier, telle quelle, sans ornements stylistiques.
Un livre à lire…
Un livre dont le sujet n’a vraiment pas l’air facile! Je crois qu’en ce moment je lis déjà un peu trop de livres sur la guerre, mais je note pour plus tard :)
Je l’ai sur ma wish list et je l’ai croisé en librairie mais ayant déjà toute une liste à racheter dans mes propres exemplaires, j’ai passé mon tour. N’empêche ton avis me donne clairement envie de me pencher sur son cas. Il a l’air « chouette ».