Imaginez un pays où les mots s’achètent. Un pays où les mots sortent d’une usine, se commercialisent, puis s’avalent pour pouvoir être prononcés. C’est le pays de « La grande fabrique de mots », issu de l’imagination de Agnès de Lestrade et des crayons de Valeria Docampo. Dans cet étrange endroit, seuls les plus riches ont droit à la parole : les autres se taisent, économisent les mots laborieusement gagnés. C’est le cas du petit Philéas. Amoureux de Cybelle, il conserve précieusement pour elle quelques mots grappillés dans son filet à papillons. Mais ils sont bien pauvres face à ceux déployés par Oscar, son rival… ! Mais la fortune ne s’évalue pas nécessairement en argent sonnant et trébuchant. Ce qui fait toute la richesse de notre petit Philéas, ce ne sont pas ses quelques mots ridicules, mais bien les émotions et les sentiments dissimulés derrière…
Ce petit album, superbement illustré, est une réflexion poétique et douce sur la valeur et l’importance des mots. Très contemporain, ce message s’ancre dans notre société et nous rappelle que les mots sont précieux.
Les illustrations de Valeria Docampo s’étalent sur des doubles pages et sont superbes ! Déclinées dans des tons orange, marron, rouge et sepia, elles apportent douceur et délicatesse au récit. Les couleurs chaudes et anciennes instaurent une ambiance féerique et délicieusement rétro, à même de ravir les petits et les grands. Cet album est une véritable merveille !
J’adore Alice editions, et cet album a l’air magnifique ! Il va falloir que je regarde si on l’a ! :)
Cet album a l’air très beau! :)
ça a l’air trop mignon comme album jeunesse ! :) Les illustrations sont très douces.
Les dessins ont l’air vraiment très beaux, et l’histoire toute mignonne ;)
Merveilleux cet album jeunesse, vrai coup de coeur pour moi !