Chaque soir à onze heures, c’est d’abord une couverture magnifique. Dessus, trois noms. Camille Benyamina l’illustratrice, Eddy Simon le scénariste, Malika Ferdjoukh la romancière. Et une jeune femme, sur les toits de Paris, le regard perdu dans la nuit. Au loin, la tour Eiffel se découpe sur le ciel, les lumières de la ville scintillent. L’ambiance est installée, effervescente et magique. Une fois que votre regard s’est posé sur cette couverture, le plus difficile est fait : dénicher la perle rare. Il ne vous reste plus qu’à l’ouvrir et vous laisser emporter par la beauté de cet album.
De quoi parle t-il ? De l’adolescence et de la découverte de soi. D’amour et d’amitié. De secrets de famille. De tentative de meurtre. Chaque soir à onze heures propose une histoire foisonnante qui allie légèreté et gravité. Willa est une jeune fille sans histoire. Lycéenne discrète et ordinaire, elle aime faire la fête, sortir avec ses copines et voir son petit ami Iago. Au cours d’une soirée festive, elle fait la connaissance du mystérieux Edern, membre de la riche famille Fils-Alberne, propriétaire de laboratoires pharmaceutiques. Une famille énigmatique, frappée par des tragédies… Au fil de ses visites dans leur immense manoir, Willa découvre des secrets de famille bien gardés, des secrets qui la mettent en danger…
Que dire ? Si ce n’est qu’il faut découvrir Chaque soir à onze heures, que vous ayez lu le roman ou non. Pour son récit touchant et captivant, pour la découverte d’un Paris luxueux et extravagant, pour les soirées magiques hors du temps autour d’un feu de cheminée ou d’un jeu de cartes. Pour ses personnages merveilleusement bien croqués, pour ses dessins doux et subtils. Que dire ? Si ce n’est que Chaque soir à onze heures est une lecture envoûtante, portée par une oeuvre originale remarquable et magnifiée par la patte graphique de Camille Benyamina. Sa sensibilité féminine transpire dans ses planches, ses traits sont fins et doux, ses jeux d’ombres et de lumières créent des ambiances propices à chaque situation, ses couleurs ouatées épousent ses décors.
L’adaptation de Chaque soir à onze heures est le mariage réussi de deux talents et de deux sensibilités. Après Violette Nozière, vilaine chérie le duo Camille Benyamina et Eddy Simon revient en force avec un nouvel album qui séduira les amoureux du roman… et tous les autres… !
C’est effectivement une douce et magnifique bd!
J’ai rencontré Camille Benyamina : c’est une jeune femme adorable.
Bon, je suis obligée de noter vu tout ce que tu dis ;-)
Elle m’en a tout l’air effectivement ! J’ai eu quelques échanges écrits avec elle, dont je dévoilerai le contenu demain ;) Enfin à l’heure où j’écris, aujourd’hui, Samedi ;)
Tout semble me plaire, la couverture, les dessins, l’histoire!
A chaque fois que je passe sur ton blog, tu me donnes vraiment envie de lire des BDs alors que je n’en lis jamais :)
Je ne suis pas fan non plus des BD et même si tes articles dessus me plaisent beaucoup, je n’en lirais pas :)
Oh dommage, il y a de vraies perles :)
J’ignorais qu’il y avait une adaptation graphique, les illustrations me plaisent, je prends note !
Elle est toute récente, elle vient tout juste de sortir ! Si les illustrations te plaisent, alors fonce ;)
Merci pour cette belle chronique ! Tu m’as définitivement convaincue : ce week-end, je suis allée à la librairie L’eau Vive à Avignon (magnifique endroit soit dit en passant) et mes parents me l’ont offert :D
Oh c’est un très beau cadeau ! J’espère que ça te plaira ! Tu me diras, hein ? :)