Je ne lis pas de Comics, mais après avoir lu un extrait de « Changing Ways Tome 1. Mutation » de Justin Randall dans un magasine publicitaire, j’ai eu envie de changer mes habitudes et de découvrir cette histoire alléchante au graphisme particulièrement étonnant et attirant. Ma découverte ne fût ni extraordinaire ni renversante, mais fort sympathique et plutôt absorbante.
Après la mort tragique de son fils, David Barrot cherche à commencer une nouvelle vie avec sa femme Lucy et leur fille Jessie. Ils emménagent dans la petite ville tranquille de Grey Oaks, pleins d’espoir. Mais lorsque des rumeurs de maladies inconnues se propagent, les anciens démons de David se réveillent. Pire, Lucy, enceinte, découvre une lésion sur son ventre, et la peur refait surface.
Le scénario, très sombre, subtil mélange entre thriller, fantastique et horreur, met en scène une famille – composée de trois membres, une mère enceinte, un père, et une fille – dont le quotidien va être bouleversé par une série d’événements et de meurtres inexpliqués et inexplicables qui débutent avec l’intrusion violente de leur voisin et de son chien. Une intrusion dans leur domicile qui conduit rapidement à un drame et les oblige à fuir de toute urgence.
La petite vie tranquille de Grey Oaks tourne à la catastrophe lorsque des marques mystérieuses et effrayantes – sortes de cicatrices rouges aux formes variées et étranges – apparaissent d’abord sur les animaux puis sur les humains, transformant radicalement leurs comportements, que d’incompréhensibles « pouvoirs » se manifestent, et que des massacres barbares et sanguinaires se perpétuent de façon incontrôlable dans la ville. Maladie ? Malédiction ? Mais quel est donc ce fléau qui frappe et sème désolation et horreur sur son passage ? Quelle est la véritable Nature de ces animaux et humains sauvages qui rôdent et hantent la bourgade ?
Angoissant, sanglant et efficace, ce Comic entretient superbement le mystère et la tension tout au long de la lecture. Le suspens, amplifié par une atmosphère suffocante et oppressante, ne cesse de croître et de tourmenter le lecteur. Le graphisme époustouflant de Justin Randall nous offre des pages sombres, opaques et monochromatiques. D’un réalisme surprenant – les visages et certaines cases ressemblent à des photographies – il intensifie l’impression apocalyptique et dérangeante qui émane de cette lecture.
Une agréable découverte, à suivre avec le tome 2.
Hmmm ça a l’air pas mal du tout, je pense que je le lirais si j’ai l’occasion :)