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Celles de la rivière Geary uneThriller

Celles de la rivière – Valerie Geary

16 décembre, 2015

Celles de la rivière Geary

Celles de la rivière, de Valerie Geary, est un polar à l’étrangeté envoûtante. Le lecteur est confiné dans une atmosphère tour à tour légère et pesante, en compagnie de personnages impénétrables. Si l’on peut se sentir aux marges du récit au début de la lecture – tant l’environnement est déroutant – on découvre peu à peu une histoire complexe et fascinante. Celles de la rivières exige de la patience : pour s’imprégner de l’ambiance singulière, pour apprendre à connaître les différents protagonistes, pour comprendre leur histoire et percer leurs mystères.

Celles de la rivière, ce sont Sam et Ollie, deux soeurs brisées par la disparition récente de leur mère. La cadette, au grand désarroi de son aînée, s’est réfugiée dans le mutisme et ne parvient plus à communiquer. Celle de la rivière, c’est aussi la jeune femme morte qu’elles découvrent dans l’eau au cours d’un après-midi ensoleillé. Leur père, un ermite étrange, un apiculteur, amoureux et respectueux de la nature, est accusé du meurtre. Cet homme solitaire éveille la suspicion, l’animosité, et semble être le coupable tout désigné du meurtre. Les deux enfants enquêtent alors, chacune à sa façon, pour innocenter leur père et rendre justice à la jeune victime… au péril de leur vie…

Les voix des deux filles, douloureuses, lancinantes, hypnotiques, résonnent dans notre âme et nous emmènent auprès de leur père énigmatique, dans les coulisses de leur vie marginale. A travers leurs regards d’enfants – regards assombris par le chagrin, par l’angoisse, par le doute – on perçoit un monde infiniment poétique, mais aussi infiniment triste…

Celles de la rivière est une histoire peu commune. A la fois polar d’ambiance suffocant, et ode à la nature douce et poétique, salie par les crimes des Hommes. Celles de la rivière est un récit à la beauté diffuse, troublante, beauté née de l’harmonie offerte par la nature. Harmonie fragile, équilibre ténu, brisé par la violence des Hommes…

Un roman original, troublant, à découvrir.

by J. 
4 commentaires

A propos de J.

Amoureuse des mots et des livres. Affectueuse, gourmande, impulsive, timide et un peu craintive... J'aime le Web, les chats, la photographie, le piano, les Spéculoos, la rhubarbe, l'Italie et les feux d'artifices.

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Commentaires

  1. Noukette a écrit: 17 décembre, 2015 à 10 h 04 min

    Pas certaine que ça me plaise mais ton billet est fort joli ;-)

    Répondre
  2. jerome a écrit: 19 décembre, 2015 à 9 h 59 min

    Il m’attend. Je me demande ce que je vais en penser.

    Répondre
  3. Edmée De Xhavée a écrit: 18 janvier, 2016 à 22 h 59 min

    Je viens de le terminer, et l’ai lu avec un certain plaisir. L’atmosphère est typiquement américaine (l’Amérique profonde des petits bleds isolés) et oui, il y a un envoutement. Cependant il y a beaucoup de failles dans la construction. On imagine mal pourquoi Ours aurait justement choisi d’aller vivre là, et d’envisager d’y amener femme et enfants. Ensuite, l’aînée des filles n’a que 15 ans et trouve, selon moi, trop facilement des indices quand elle les cherche… Et puis, comme dans les films américains, la fin n’en finit pas de finir. On dirait qu’il fallait encore pondre 35 pages absolument et que tout est raconté au ralenti.

    Je l’ai lu d’une traite mais je ne pense pas que je lirai encore cet auteur…

    Répondre
    • Livresse des Mots a écrit: 23 janvier, 2016 à 11 h 31 min

      Merci pour ce commentaire Edmée. C’est vrai que j’ai surtout été conquise par l’ambiance étrange de ce roman, à la fois magnifique et dérangeante, et je suis d’accord avec tes remarques sur le récit, il manque de crédibilité par moment, notamment au niveau des personnages des deux jeunes filles. Et leur caractère de « têtes brûlées » m’a étonnée plus d’une fois : ne réfléchissons-nous donc jamais à cet âge là ? Ne sommes-nous jamais prudents, peureux ?
      L’intrigue de ce roman n’est pas ce qui m’a charmée et l’aspect polar est selon moi à mettre au second plan.
      Non, vraiment, c’est l’atmosphère : il y avait un je-ne-sais-quoi de magique, de fascinant :)

      Répondre

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