Bonsoir tout le monde !
Comme vous l’avez peut être vu sur mon blog ces derniers temps, j’ai lu pas mal de bandes-dessinées lors de cette rentrée littéraire. Parce que je bosse dans une librairie spécialisée en bandes-dessinées, mais aussi parce que c’est un genre que j’affectionne beaucoup. Alors j’ai décidé de vous faire un petit récap à ma sauce : il y a eu de savoureux coups de cœur que je vous recommande très vivement, des belles découvertes et une petite déception, malheureusement. Mais globalement, je n’ai passé que des bons moments de lecture, il est clair que l’offre est vraiment riche et c’est un plaisir de constater que malgré la surproduction actuelle, il y a quand même toujours de vraies petites perles ! J’ai fait un petit tri personnel et subjectif pour vous (parce que bon, les goûts et les couleurs…) et je vous laisse découvrir tout ça en images…
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Pour la petite Eve Nesbit de Pittsburgh, le XXe siècle avait inventé un nouveau métier : j’étais l’image de l’envie et de la perfection, j’étais une icône de publicité, le rêve américain en version jeune fille. Des journalistes aux plumes pleines d’eau de rose écrivaient d’élogieuses fables où j’étais un ange modeste issu de bonne famille, frappée par la fatalité, mais remarquée par les bonnes fées de New-York ! Mais il n’y a pas que les demoiselles qui aiment les photos de jeunes filles… On me proposa bientôt des poses plus suggestives, légendées de subtiles sous-entendus… Ma mère ne disait rien, moi je ne voyais pas où était le mal… Pourquoi aurais-je refusé ?
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Jiri et Polka ont soif, très soif dans le désert et ils cherchent de l’eau. Jusque-là, tout va bien. Sauf qu’il s’agit d’une cigogne et d’une espèce de renard, que ceux-ci gardent précieusement une noix de coco en espérant dénicher un marteau, qu’ils poursuivent un énorme poisson qui vagabonde dans le ciel et disparaît au lever du soleil… Et tout cela sous forme d’enluminures mexicaines, avec des dialogues particulièrement savoureux. Un petit bijou d’absurdité !
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Septembre 1853. Victor Hugo est en exil sur l’île de Jersey. Passionné de spiritisme, le poète assiste régulièrement à des séances de tables tournantes jusqu’au jour où le fantôme de sa fille, Léopoldine, morte tragiquement noyée lui apparaît. Dès lors, le poète est hanté par des visions nocturnes lui intimant de faire la lumière sur le drame. Accident ou meurtre ? Victor Hugo sort de son exil et se lance dans une enquête qui le mènera jusque dans les mystères du ventre de Paris. Là, au péril de sa vie, il découvrira un univers peuplé d’âmes sombres, qui lui inspireront la formidable épopée humaine des Misérables et quelques-uns de ses combats politiques. Cette aventure, bien qu’imaginaire, est inspirée de faits réels.
Paul et Louise s’aiment, Paul et Louise se marient, mais la Première Guerre mondiale éclate et les sépare. Paul, qui veut à tout prix échapper à l’enfer des tranchées, devient déserteur et retrouve Louise à Paris. Il est sain et sauf, mais condamné à rester caché dans une chambre d’hôtel. Pour mettre fin à sa clandestinité, Paul imagine alors une solution : changer d’identité. Désormais il se fera appeler… Suzanne. Entre confusion des genres et traumatismes de guerre, le couple va alors connaître un destin hors norme.
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Camp d’Anderson, Georgie, août 1864. Dans cette gigantesque prison à ciel ouvert, alors que la guerre de Sécession fait rage, le monde se divise en deux catégories : les geôliers sudistes et les captifs nordistes. Entre les deux, la deadline. Le prisonnier qui franchit cette ligne gagne un aller simple pour l’enfer. Parmi eux, un soldat noir au calme insolent, le regard fier, intrigue le jeune confédéré Louis Paugham, affecté à la surveillance du camp…
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Il se réveille, perdu dans un monde hostile, inconnu. Visiblement, il ne se souvient de rien. Qui est-il ? D’où vient-il ? Il sait simplement qu’il est terrorisé. Seul ce bracelet qu’il porte au poignet gauche pourrait le relier à un éventuel passé. Mais aucun souvenir ne lui revient. Après une première nuit sans fermer l’œil et le ventre vide, il n’a d’autre choix que de tenter l’aventure.
Tazane, 27 ans, est une véritable icône Rock. Passionné, arrogant, égoïste, parfois violent, le chanteur accumule les polémiques. Mais le public qui l’adule et les médias qu’il fascine n’attendent en réalité qu’une seule chose : son prochain coup d’éclat… Ce goût du scandale, Tazane l’a cultivé, il en a fait un Art. À tel point que, petit à petit, il va aller de plus en plus loin, commettant parfois l’irréparable, et s’engouffrer dans une redoutable spirale autodestructrice.
(Je précise que « Skandalon » a été une petite déception parce que j’avais beaucoup aimé « Le Bleu est couleur chaude » et que par conséquent, j’avais beaucoup misé sur celui-ci et il n’était pas vraiment à la hauteur de mes espérances. En dehors de ça, j’ai passé un bon moment de lecture – mais pas transcendant non plus, juste décevant par rapport à mes attentes).
Voilà pour le moment, je continue de piocher dans les nouveautés en BD (je viens de lire l’Intégrale « Abélard » de renaud Dilliès que j’ai beaucoup aimée, et j’ai dans le colimateur « Melvile – L’histoire de Samuel Beauclair » de Romain Renard, qui devrait arriver dans mes cartons… demain !), et j’actualiserai cet article au fur et à mesure.
Je vous fais plein de bisous !
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