Au paradis des manuscrits refusés est un roman de Irving Finkel, paru aux éditions JC Lattès en mars 2016.
Quelque part au fin fond de l’Angleterre se trouve un domaine bien caché du public, que seuls les connaisseurs savent trouver : la Bibliothèque des manuscrits refusés. Habitée par une petite communauté de lecteurs passionnés, cette belle et grande demeure recueille en son sein tous les manuscrits d’auteurs anglais ou étrangers qui se sont vus opposer un « non » catégorique à la demande d’édition de leur ouvrage. Roman, historique, jeunesse, document ou essai, poésie, mémoires, tous les genres littéraires y sont recensés, même jusqu’aux partitions de musique (et nouveauté les journaux intimes) ! Ils sont bien gardés par ses membres excentriques que sont le Docteur Patience, Rosemary, Ffolke, Sigurd, etc. Chacun responsable de son département.
Malgré leur positionnement géographique reculé, ils ont parfois de la visite et se voient dans l’obligation d’y répondre favorablement. Leurs mésaventures sont gérées à leur manière s’il vous plaît, pour protéger envers et contre tout leur trésor, y donner un accès restreint et sous contrôle rapproché.
Ainsi va la vie de ce sanctuaire de la littérature, cette mémoire de la création livresque insatiable.
De situations cocasses en preuves d’amour aux livres et à leurs lecteurs passionnés, l’humour british d’Irving Finkel est très agréable à lire, la petite communauté est touchante et solidaire, elle vous entraîne dans cette déclaration d’amour aux livres, unique et universelle à la fois !
A noter l’excellente traduction d’Olivier Lebleu qui est d’une finesse et d’une précision exquises.
Conservateur au Département du Moyen-Orient du British Museum de Londres, Irving Finkel est en charge de la plus grande collection de tablettes d’argile cunéiformes au monde. Il est l’auteur de L’Arche avant Noé (Lattès, 2015), dans lequel il relate la passionnante histoire du Déluge. Il se tourne du côté de la fiction avec Au paradis des manuscrits refusés.
J’ai bien aimé ce livre :)
J’aime bien l’idée de cette bibliothèque hors norme, mais j’avoue que le livre en lui même ne m’attire pas plus que ça.