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Thématique

7 livres pour sensibiliser les ados aux dangers du net

19 juin, 2015

Dans l’ère numérique actuelle, l’accès à Internet est devenu simple, rapide et naturel. De nombreux moyens technologiques sont mis à la disposition des utilisateurs pour se connecter de n’importe où, n’importe quand, pour échanger et partager à distance. Dans tous les foyers, les enfants grandissent désormais avec Internet et ils sont rapidement sensibilisés au maniement d’une souris, d’une tablette ou d’un smartphone. Ce qui était considéré comme un luxe – ou comme de la science-fiction ! – il y a encore quelques décennies est devenu une banalité, une évidence. Mais les adultes clairvoyants s’accordent à dire que si Internet est un outil puissant et pratique, il peut s’avérer dangereux. L’emprise des réseaux sociaux sur nos vies donne naissance à des débordements et opère des changements pernicieux sur notre société. La cruauté se manifeste de plus en plus tôt. Dissimulée derrière un écran, elle se décuple et devient virale. Le culte de l’apparence, la duplicité et l’égocentrisme s’amplifient.

Un pan de la littérature Young Adult alerte les jeunes sur les menaces de la technologie et du web et il regorge de pépites susceptibles d’éveiller les consciences. Je vous propose quelques titres, pour vos adolescents et/ou pour vous-mêmes.

 

L’abus sur internet

Un des dangers du web réside dans les mauvaises rencontres qu’un mineur peut y faire et les influences qu’il peut subir à son insu – phénomène de mode, publicités intempestives et autre… Qu’il est facile d’abuser de la crédulité d’une personne encore inapte à discerner les individus habités de mauvaises intentions ! Qu’il est facile d’impressionner et de manipuler quelqu’un de confiant, de désarmé. Quelques ouvrages peuvent pousser à s’interroger sur ces risques. Je pense notamment à Tout foutre en l’air de Antoine Dole ou Réseau(x) de Vincent Villeminot.

Dans le premier, l’adolescente abusée est une jeune fille mal dans sa peau, incomprise, révoltée et profondément mélancolique. Elle trouve refuge dans les méandres du web et entre en communication avec un garçon comme elle, un garçon qui la comprend ENFIN, un garçon qui l’aime ! Un garçon plus âgé, un garçon désespéré, prêt à l’entraîner au fond du gouffre… Les textes d’Antoine Dole sont toujours très puissants et l’histoire terrifiante qu’il propose dans Tout foutre en l’air est l’illustration parfaite d’une dépendance néfaste à laquelle une jeune personne peut s’exposer sur la Toile. L’auteur dresse le portrait d’un prédateur qui rôde, qui traque, qui charme. Puis qui détruit. Ce roman choc est à mettre dans les mains de vos ados en toute connaissance de cause. C’est un récit dur et perturbant, à ne pas lire avant 15 ou 16 ans.

Dans Réseau(x) Vincent Villeminot s’intéresse aux dérives que les réseaux sociaux peuvent provoquer. On y découvre un réseau social d’un genre nouveau, qui permet à ses utilisateurs d’exhiber leur intimité en racontant leurs rêves et leurs cauchemars – prolifiques et perturbés, en ce qui concerne Sixie. Des détraqués s’emparent de ses terreurs nocturnes et les mettent en scène dans des vidéos… ultra-réalistes. Dérangeantes. Violentes. Ici, l’intimité d’une jeune fille est violée, puis exploitée à des fins plus que malveillantes… peut-on rendre Sixie responsable des actes commis par d’autres ? Réseau(x) développe de nombreuses pistes de réflexions sur l’hégémonie des réseaux sociaux et des jeux vidéos, sur l’étalage des vies privées, sur les abus qui en découlent. Ce roman dense et complexe est à destination des adolescents dès 16 ans.

Parce que la littérature n’est pas la seule à alerter, parce que le cinéma s’est aussi emparé de ces thématiques, je souhaite vous parler du film Disconnect de Henry Alex Rubin. Trois histoires s’entremêlent, mais celle qui nous intéresse concerne Ben Boyd, un adolescent introverti et fragile. Dans les récits précédents, les deux victimes étaient des jeunes filles, mais elles ne sont pas les seules à être abusées. Parce qu’il est jugé un peu différent, Ben Boyd devient une proie idéale. A travers un faux compte, deux camarades de classe l’abordent sur un réseau social et se font passer pour Jessica. La conversation s’engage, et, heureux d’éveiller l’intérêt d’une jeune fille, Ben Boyd se confie. Il pense avoir une amie, il lui offre sa confiance et se dévoile. La duperie va aller loin, très loin, trop loin…

ben boys disconnect

Cruauté et humiliation

Internet et le multimédia sont une porte ouverte à la cruauté, ils offrent un moyen efficace d’humilier et de maltraiter son prochain. Parce que le persécuteur est protégé par un écran, parce qu’il peut opérer anonymement, il le fait sans scrupule et impunément. Les titres évoquant ce sujet sont légion dans la littérature adolescente, car les jeunes sont souvent victimes de ce type de harcèlement. J’évoquerai quelques titres pour illustrer cette violence virtuelle. Comme des images, de Clémentine Beauvais, La fille seule dans le vestiaire des garçons de Hubert Ben Kemoun et une bande-dessinée, Mots rumeurs, mots cutter de Charlotte Bousquet et Stéphanie Rubini. Le point commun entre ces trois titres ? Les victimes sont des filles. Mais leurs histoires sont très différentes. L’une, belle et populaire, subit la vengeance mesquine d’un ancien petit ami qui envoie à tous le lycée – élèves, parents d’élèves et corps enseignant compris – une vidéo la dévoilant pendant un moment très intime. Une autre, réservée et solitaire, est humiliée par un baiser, un faux espoir filmé et partagé publiquement. La troisième, ordinaire et discrète, endure les conséquences de la jalousie d’une rivale : cette dernière partage une photo de sa victime dénudée, qui aura pour conséquence de l’humilier et de l’isoler durablement…

Souvent, le même schéma se répète : en premier lieu, il y a une volonté de nuire et de blesser – pour assouvir une vengeance par exemple – ou un désir de s’amuser aux dépens d’autrui, sans réfléchir aux conséquences des actes commis. La divulgation d’images et de vidéos compromettantes offre un moyen rapide et pratique d’attenter à la dignité d’une personne. Mais comment se reconstruire après pareille humiliation publique ? Comment retourner au collège / au lycée et affronter les regards moqueurs ou méprisants ? Comment supporter la solitude, l’exclusion ? Comment réussir à accorder de nouveau sa confiance ? Ces souffrances laissent des traces indélébiles dont il est difficile de se défaire. Si tout le monde finit par oublier et passer à autre chose, pour la personne harcelée, le temps n’efface pas la honte. Au mieux, il l’atténue. Léopoldine, Marion et Léa, trois jeunes filles trahies et outragées. Trois jeunes filles victimes d’une humiliation publique – facilitée par l’usage du multimédia et exécutée via Internet. Trois jeunes filles aux réactions très différentes : indifférence (feinte ou réelle ?) pour Léopoldine, rage et désir de vengeance pour Marion, douleur et isolement pour Léa.

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Le culte des apparences

Les réseaux sociaux, les vidéos Youtube, la diffusion instantanée de photographies, la prolifération de selfies, de photos de mode, de photos de femmes superbes, de photos d’intérieur, de photos de plats, etc… – toutes retouchées pour être parfaites – ont accru le culte des apparences. Les clichés sont embellis jusqu’à atteindre l’excellence : ils sont magnifiés par des moyens artificiels (filtres, Photoshop et autres) mais aussi par le talent et la créativité croissante des personnes derrière le viseur. Le niveau de qualité est de plus en plus élevé, les utilisateurs de plus en plus exigeants : dans la jungle que sont les réseaux sociaux, chacun se surpasse pour tenter de faire mieux que son voisin et afficher la vie la plus formidable ! La réalité des clichés en devient dénaturée, ces photographies idylliques dénotent un manque de spontanéité, de sincérité et présentent des vies aseptisées. C’est beau, oui, c’est professionnel, oui. Et ça provoque l’envie, oui. Mais à trop admirer la vie des autres, on oublie parfois de vivre la sienne.

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C’est le cas de Kenny Machin – le personnage principal du roman Le jour de gloire est arrivé de Hubert Ben Kemoun – un adolescent ordinaire, avec une vie ordinaire. Mais Kenny Machin n’est pas satisfait. Il voudrait être beau, populaire, mener une existence de rêve, susciter l’envie et l’admiration. Il voudrait être comme ci, il voudrait être comme ça. Alors il se crée un faux compte Facebook, s’invente un nom, s’idéalise une autre vie en retouchant quelques clichés. Très vite son nombre d’amis virtuels se multiplie : les gens le remarquent et l’aiment enfin ! Kenny a un fort besoin de reconnaissance et il se tourne vers les réseaux sociaux pour l’assouvir. Mais son avatar sur Facebook n’est pas lui. Sa vie virtuelle – extraordinaire aux yeux des autres – est bâtie sur un mensonge et n’existe pas. Kenny s’éloigne de sa véritable identité pour en élaborer une factice et hypocrite. Que reprocher à ce jeune garçon ? Sur Internet, sur les réseaux sociaux en particulier, les utilisateurs rivalisent de savoir-faire, exposent des vies exemplaires, et Kenny tente de se mettre à niveau pour attirer l’attention. Comment, est-il possible, pour un enfant, de distinguer le vrai du faux ? De détecter ce qui est illusoire et enjolivé de ce qui est authentique ?
Le jour de gloire est arrivé de Hubert Ben Kemoun est un roman plus léger et plus accessible que les précédents, à destination des enfants dès 10 ans.

Il y a un deuxième livre dont je souhaite vous parler pour évoquer le culte de l’apparence renforcé par l’utilisation d’Internet. Il s’agit du roman Les petites reines de Clémentine Beauvais, paru en ce début d’année aux éditions Sarbacane. Une merveille d’intelligence et de finesse, ce récit. Il s’ouvre sur un concours remporté sur Facebook par trois jeunes filles, Mireille, Hakima et Astrid. Mais quel genre de concours est-ce là ? Un concours de boudins ! Oui, ces trois demoiselles sont déclarées les boudins les plus moches de l’école. Elles ne correspondent pas aux canons de la beauté – elles sont un peu rondes, un peu boutonneuses – et sont humiliées pour cette seule raison. Si Mireille a l’habitude – elle gagne ce concours consécutivement depuis plusieurs années – et le prend avec philosophie, Astrid et Hakima sont blessées, désemparées. La suite du récit réserve de magnifiques surprises et je vous invite à aller les découvrir, ce roman est exceptionnel ! Mais revenons-en à notre concours, organisé chaque année par un élève cruel et relayé par tous les autres. Facebook offre l’immunité à ce jeune garçon, la direction de l’école affirmant qu’elle ne peut agir en dehors des murs de l’établissement scolaire. Ces trois jeunes filles persécutées pour leur apparence ne bénéficient d’aucun soutien parce que le concours se déroule sur Internet et qu’il n’est pas de la responsabilité de l’école d’intervenir. On peut se demander ce qui est plus choquant : la bêtise et l’intolérance des élèves, l’inaction des adultes ?
Dans une société ultra-connectée où chaque adolescent a accès à des photos de femmes magnifiques, où la beauté artificielle s’expose aux très jeunes regards, les filles à l’apparence disgracieuse sont ridiculisées et exclues. Il suffit d’un meneur, un seul, pour que les autres suivent le mouvement. Puisque Internet offre l’impunité et favorise la popularité d’un événement, comment résister ?
Les petites reines est un roman indispensable à lire et à faire lire, dès 13 ans. Pour rappeler que derrière des physiques disgracieux peuvent se dissimuler des personnes merveilleuses.

 

Le mot de la fin

Cet article est loin d’être exhaustif – et n’avait d’ailleurs pas pour ambition de l’être. J’ai souhaité vous donner quelques pistes de lecture parmi mes découvertes. Vous pouvez retrouver les chroniques des romans dont je parle en cliquant sur les titres ci-dessous. Les rapports qu’entretiennent les adolescents avec Internet et les réseaux sociaux sont un sujet très vaste et intéressant. J’ai pointé du doigt quelques dérives et proposé des idées de lectures pour les illustrer. Pour vous ou pour vos jeunes.

Tout foutre en l’air – Antoine Dole

Réseau(x) – Vincent Villeminot

Disconnect – Henry Alex Rubin {film}

Comme des images – Clémentine Beauvais

La fille seule dans le vestiaire des garçons – Hubert Ben Kemoun

Mots rumeurs, mots cutter – Charlotte Bousquet et Stéphanie Rubini

Le jour des gloire est arrivé – Hubert Ben Kemoun

Les petites reines – Clémentine Beauvais

by J. 
17 commentaires

A propos de J.

Amoureuse des mots et des livres. Affectueuse, gourmande, impulsive, timide et un peu craintive... J'aime le Web, les chats, la photographie, le piano, les Spéculoos, la rhubarbe, l'Italie et les feux d'artifices.

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Commentaires

  1. Clémence a écrit: 19 juin, 2015 à 20 h 46 min

    J’aime beaucoup cet article !

    Répondre
  2. Lou lit la a écrit: 19 juin, 2015 à 21 h 08 min

    J’aime beaucoup cet article :) C’est vraiment chouette comme format ! <3

    Répondre
  3. florence a écrit: 20 juin, 2015 à 8 h 55 min

    Super article ! Bravo :)

    Répondre
  4. Charlotte a écrit: 20 juin, 2015 à 10 h 42 min

    Très chouette article et c’est vrai que la littérature peut être une parfait véhicule d’infos pour les ados … Il est vrai aussi que l’Internet décuple les méfaits … à mon époque – j’approche de la trentaine (ça se compte en jours) donc je peux parler d’époque- je me souviens d’un,petit c*** qui tenait une liste des plus laides filles de l’école … ce n’était que sur papier et ça faisait déjà des dégâts donc j’imagine ce que ça donnerait aujourd’hui !
    « Blog » de Jean-Philippe Blondel traite aussi joliment de la manière dont on peut se livrer sur un blog cette fois …

    Répondre
    • Livresse des Mots a écrit: 22 juin, 2015 à 1 h 01 min

      Merci Charlotte ! J’ai en effet lu Blog aussi, de Jean-Philippe Blondel, je souhaitais l’intégrer dans cet article mais je ne savais pas trop dans quelle partie, puisque finalement la « trahison » (entre guillemets parce que je trouve le mot un peu fort pour le récit de Blog) ne vient pas de l’extérieur, mais bien du cercle familial, or je n’évoque pas du tout cet aspect là dans mon article. Bref, finalement j’ai préféré ne pas le mettre ^^

      Répondre
  5. La tête dans les livres a écrit: 21 juin, 2015 à 11 h 35 min

    Sympa l’idée de cet article! Je me rends compte que je n’en ai lu aucun d’ailleurs :S

    Répondre
  6. Saefiel a écrit: 22 juin, 2015 à 11 h 20 min

    WOW ça c’est de l’article de fou ! Tu gères la fougère quand même :D
    Dans le genre, récent, j’ajouterai Like Me, tu as parfaitement la thématique ado vs internet. Une compétition fait que les jeunes veulent avoir le plus de like sur leurs profils afin de gagner la possibilité d’être présentateur d’une chaîne « Facebookiennes » (j’ai pas compris tous les enjeux de la chaîne mais je pense que tu vois le genre.) C’est pas de la grande littérature mais ça rentre bien dans les thématiques !
    Bon bref, en tout cas j’adore ton article, vraiment.

    Répondre
    • Livresse des Mots a écrit: 23 juin, 2015 à 23 h 15 min

      Merci ma Sae ! Oui j’ai vu Like Me dans mon rayon ados, j’ai eu envie de le lire pour voir si je pouvais l’ajouter à cet article, mais manque de temps + je suis déjà plongée dans La voie des rois = je ne l’ai pas lu ^^ Il est bien ?
      Encore merci pour ton commentaire et tes retours sur cet article :)

      Répondre
  7. Coccinelle a écrit: 23 juin, 2015 à 12 h 24 min

    C’est un super article, très enrichissant ! ☼
    Ça donne quelques idées de lectures en plus et des titres de livres à faire lire aux autres, merci ! :D

    Répondre
    • Livresse des Mots a écrit: 23 juin, 2015 à 23 h 29 min

      Merci Coccinelle, j’ai aimé chacun des livres dont je parle dans l’article, alors n’hésite pas à en lire si certains te font de l’œil, ils sont tous très bien :)

      Répondre
  8. Marion a écrit: 27 juin, 2015 à 9 h 35 min

    Je n’ai lu que Mots Rumeur, Mots Cutter. Mais je me pencherai sur les autres à l’occasion !

    Répondre
  9. Rdl52 a écrit: 30 juin, 2015 à 8 h 20 min

    On peut ajouter Mauvaise connexion de Jo Witek et Ma réputation de Gaël Aymon dans votre très bonne sélection. Bravo et merci pour ces titres.

    Répondre
    • Livresse des Mots a écrit: 30 juin, 2015 à 17 h 19 min

      J’aime beaucoup Jo Witek, merci pour ces deux suggestions, je vais me pencher dessus, c’est un sujet qui me passionne !

      Répondre
  10. Margaud a écrit: 11 juillet, 2015 à 14 h 42 min

    Je découvre ton blog tout juste, et je suis subjuguée. Déjà une copine libraire c’est chouette :) et tes articles sont tout simplement pertinents et intéressants. Je vais noter les titres que tu conseils là, ils m’intéressent tous énormément. Merci beaucoup.

    Répondre
    • Livresse des Mots a écrit: 11 juillet, 2015 à 21 h 20 min

      Wow,ton commentaire me laisse sans voix ! *_* Je te suis depuis mes débuts sur la blogosphère, je suis impressionnée que tu sois passée par ici et que tu ais eu la gentillesse de laisser des petits mots ♥

      Répondre

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