« Merci » de Zidrou & Monin, ou quand une jeune gothique délinquante au prénom improbable et au nom imprononçable (Merci Zylberajch) se met à la politique… Une lecture douce et légère, comme une petite friandise sucrée qui fond sur la langue. Ce récit sensible et porteur d’espoir s’attache à démontrer les conséquences positives que peut engendrer l’implication des jeunes dans la vie politique : conséquences sur les autres, mais aussi sur eux même. Poursuivre un but, s’investir pour une cause, défendre des idéaux et des convictions, autant de moyens d’apprendre à se connaître. A se révéler, aux autres et à soi-même.
Dans la petite ville de Bredenne, dans la Marne, on s’ennuie. Pour passer le temps, Merci commet des petits délits sans gravité, des bêtises de jeunesse. Face aux autorités, elle affiche une impertinence et une désinvolture de façade. C’est sa manière à elle de contester, d’aller à contre-courant. Détruire, taguer, voler, pour s’exprimer, pour protester. Merci est une jeune à problèmes, une rebelle. Que faire d’elle ? Le juge pour enfants, Monsieur Pirlot, est un original, humain et compréhensif. Il entend les revendications de Merci et lui trouve une réponse adaptée… réaliser cent cinquante heures de travaux d’intérêt général au sein du conseil communal de Bredenne et développer un projet en faveur des adolescents de la ville. Une punition qu’elle prend vite… très à cœur. Sa découverte du poète local, Maurice Cheneval, devient alors une source d’inspiration…
La jeunesse, la fraîcheur et la spontanéité de la jeune fille bousculent les petites habitudes ancrées du conseil municipal. Armée de son optimisme et de son désir de changer le monde, elle impose ses idées et se fait une place dans la vie municipale de Bredenne. Ce récit optimiste livre un message d’espoir, certes un peu naïf, mais touchant. Il est important de responsabiliser les jeunes, de les stimuler, de les aiguillonner. Et de les sensibiliser à la vie politique : ils ont la fougue, la force et le courage de changer, d’améliorer les choses. Au lieu de les brimer quand ils dérapent, donnons-leur une chance. Un message universel, consensuel et plein de bons sentiments : mais qui donne lieu à un joli récit, émouvant et humain.
Moi je trouve qu’on a là du bon Zidrou, avec un bon dessinateur. Rien que ça, ça fait du bien ^^
Pfff, encore un Zidrou auquel il va être difficile d’échapper. Il est aussi talentueux que productif, c’est bien là le problème !
Une de mes prochaines lectures, tu t’en doutes ! ;-)
encore un Zidrou que je lirai, c’est sûr!!
Ah ça ça me tente beaucoup !